Le contact téléphonique est disponible du lundi au samedi de 9h à 19h.
Au cœur des terres paisibles de la Sarthe, Les Tipis du Bonheur de Vivre ne sont pas qu’un simple lieu d’hébergement — c’est une invitation à ralentir, à ressentir, à se reconnecter.
Depuis plus de 25 ans, ce camp unique en Europe incarne les valeurs fondamentales des cultures amérindiennes : respect, harmonie, transmission et lien sacré avec la nature. Chaque tipi, dressé sur une prairie bordée d’eau, devient un refuge où le temps suspend son vol, où le feu crépite comme un battement de cœur ancestral.
Ici, les chevaux vous regardent dans les yeux, les loups vous enseignent le silence, et les danses vous ramènent à l’essentiel. Loin du tumulte, vous entrez dans une bulle de sérénité, guidé par des intervenants passionnés et bienveillants.
Que vous veniez en famille, en groupe scolaire ou en quête personnelle, vous êtes accueilli comme un membre de la tribu. Chaque séjour est pensé comme un voyage intérieur, une célébration du vivant, une reconnexion à soi et aux autres.
Née en 1656 dans le village iroquois d’Ossernenon, sur les terres qui deviendront l’État de New York, Kateri Tekakwitha est la fille d’un chef mohawk et d’une mère algonquine chrétienne. Orpheline dès l’enfance, marquée par la variole, elle grandit dans la discrétion, la douceur et une profonde intériorité.
À 20 ans, elle embrasse la foi chrétienne avec ferveur, malgré les pressions de son entourage. Elle quitte son village pour vivre dans une mission près de Montréal, où elle consacre sa vie à la prière, au service et à la contemplation.
Refusant le mariage, elle devient un symbole de pureté et de force intérieure. Elle meurt à 24 ans, en 1680, et son visage, marqué par la variole depuis l’enfance, aurait retrouvé une beauté éclatante juste après sa mort, selon les témoins. Sa réputation de sainteté se répand rapidement, et de nombreuses guérisons sont rapportées par ceux qui prient en son nom.
L’un des miracles retenus pour sa canonisation est la guérison inexpliquée d’un jeune garçon atteint d’une maladie grave de la peau, attribuée à son intercession. Elle est canonisée en 2012 par le pape Benoît XVI, devenant ainsi la première sainte autochtone d’Amérique du Nord.
Surnommée le lys des Mohawks, Sainte Kateri incarne le lien entre les traditions amérindiennes et la spiritualité chrétienne. Elle est aujourd’hui la patronne des peuples autochtones, de l’écologie et de ceux qui cherchent la paix intérieure.
En hommage à sa mémoire et à son rayonnement spirituel, un oratoire lui a été consacré au cœur du camp Les Tipis du Bonheur de Vivre, lors d’une cérémonie émouvante présidée par un évêque. Ce lieu de recueillement invite chaque visiteur à se reconnecter à soi, à la nature, et à l’héritage sacré des peuples des Plaines.